Extrait - Concerne : "Une histoire de l'Alsace, autrement" :

« …Bernard Wittmann a érigé un véritable monument avec le premier tome (Débuts historiques à 1918) de 322 pages, un second (L’Alsace autonomiste : de 1918 à 1940) de 286 et un troisième (1940 à nos jours) de 298.

Cet historien passionné y démystifie, dénonce, ressuscite, réhabilite, propose. Il démystifie les généraux (Turenne « le bourreau de Türckheim », Monclar, Kléber, Westermann… etc) et « la comedia dell’arte » de la « réunion de Mülhausen à la France ».

Il y dénonce le racisme anti-boche primaire et ce qu’il appelle « l’épuration ethnique à la française » ; il ressuscite des évènements-chocs (les camps français de Schirmeck et du Struthof, Oradour, les « Schwarze Wölfe », le Synchrotron) ; il réhabilite des figures « interdites de mémoire » (entre autres les grands leaders autonomistes Eugène Ricklin, Joseph Rossé, Camille Dahlet et surtout Karl Roos, dont il nous fait revivre le « calvaire » et qualifie le procès d’« assassinat judiciaire ») ; il nous propose même ce message antijacobin final « antirépublicain » pour les uns et libérateur pour les autres : « Il faut de toute urgence que des Alsaciens s’attellent à prendre en main leur destin et surtout qu’ils apprennent à cultiver la désobéissance ! Il est indispensable qu’ils puissent enfin décider chez eux et apporter des solutions alsaciennes aux problèmes alsaciens ! »… ».