(extraits) : « Connu pour ses convictions et son engagement, Bernard Wittmann ne mâche pas ses mots. Son propos irritera les adeptes des tisanes tièdes et de la politique de l’autruche. Ni consensuel ni optimiste, il montre la réalité des faits (…) Après André Weckmann et d’autres, il cerne les mécanismes du pavlovisme qui conduisent à la dépersonnalisation. Il démontre le processus de l’aliénation (rendre étranger à soi-même) qui fait des Alsaciens les agents de leur autodestruction (…)

 Il brocarde la frénésie de la soumission chez les notables (…) Wittmann qui insiste sur son ancrage à gauche, laisse percevoir une certaine amertume à l’encontre de la gauche officielle (…) Son livre courageux est un appel aux Alsaciens à « oser » l’Alsace et à se soucier un peu de leur « être ». A l’heure où l’actuel gouvernement engage une réforme en vue de faire naître une « République décentralisée », il arrive comme un excellent stimulant pour la réflexion et l’action de tous ceux qui s’actives à lutter contre le jacobinisme mortifère ».