APPEL A TEMOIGNAGES

 

Un livre noir sur l'oppression linguistique dans les écoles d'Alsace est en cours de rédaction, nous en sommes à la collecte des témoignages vécus et de documents écrits concernant ce linguicide  (cahiers de textes et affiches interdisant l'usage de notre langue, punitions écrites, remarques désobligeantes dans les bulletins scolaires, mots aux parents, objets servant à la délation ou à la stigmatisation des dialectophones etc).

Le devoir des victimes est de témoigner pour les générations futures !

Alsaciens, aidez-nous à rétablir la vérité historique, témoignez de votre vécu, ne laissez plus les faussaires travestir les faits pour maquiller leurs crimes linguistiques en «morts naturelles». L'Eurodéputée française Françoise Grossetête a déjà osé affirmer en 2013 devant l'Assemblée Européenne : « Dans mon pays, aucune menace digne de ce nom ne pèse sur les langues régionales. Tous les moyens sont mis à disposition pour les protéger » ! Laisserons-nous se propager une telle contrevérité ?           

 Vous pouvez témoigner soit par écrit  en utilisant le formulaire ci-joint, soit sur internet.

L'adresse de notre site est : https://livrenoir.alsace

 

Le « Collectif du Livre Noir du jacobinisme scolaire »

MM Elkouby et Jung ne veulent "pas de compétences additionnelles" !

(cf article des DNA du 7/3/2018) 

 

En somme, nos deux recalés de la politique alsacienne n'ont aucune demande à formuler, aucune revendication. Et s'ils acceptent éventuellement l'idée d'une fusion des départements, c'est à la condition expresse que cette nouvelle structure ne bénéficie "pas de compétences additionnelles". Ainsi donc, ces deux "hasbeen" de la politique strasbourgeoise, jacobins jusqu'à la moelle, ne veulent surtout pas de libertés nouvelles pour l'Alsace (ils sont ainsi dans la droite ligne de notre pitoyable Nationalrat de sinistre mémoire qui avait le renoncement pour stratégie) !

Pour MM Elkouby et Jung, l'Alsace ne réclame pas de pouvoirs supplémentaires : non, elle est heureuse de sa situation de dépendance vis-à-vis de Paris et n'a rien à redire à ses diktats ! Et dire que ces deux hommes qui n'ont aucune ambition pour l'Alsace ont représenté le peuple alsacien à l'Assemblée (pendant plusieurs mandatures pour Armand Jung) !! Pas étonnant que nous en sommes arrivés là. 

Reste le problème de leur « sentiment angoissant autonomisant » ! En quoi « l’autonomie » serait-elle en mesure d’induire de l’angoisse, sauf à des thuriféraires du jacobinisme et du centralisme parisien.  C’est au contraire un système de gestion moderne, efficient, pertinent des collectivités. Il est fondé sur le principe de la subsidiarité à savoir : la possibilité offerte à l’entité administrative la plus proche du problème à traiter de gérer ce qui peut l’être de la façon la plus efficace et la plus démocratique à cet échelon là… alors pourquoi cette peur ?

Pour soigner cette terrible angoisse, il faudrait juste qu'ils fassent tous les deux une petite virée d'information en Suisse ou au Südtirol, c'est pas loin d'ici, un petit déplacement qui pourrait éventuellement leur ouvrir les yeux et les guérir définitivement de cette peur irrationnelle qui semble les tarauder. Encore qu'il n'est pas sûr qu'ils veuillent ouvrir les yeux pour voir... même placés face à la criante évidence de la supériorité incontestable de l'autonomie/fédéralisme sur le centralisme à la française dont toute l'Europe s'accorde à penser qu'il est périmé et antidémocratique ! Et ils se prétendent progressistes, na Gsundheit ! Quel manque d'ambition pour leur pays : des laquais de Paris, rien que de tristes laquais.  

Bernard Wittmann - 8.3.2018

  

Article DNA du 7/03/2018 (auteur inconnu)

Armand Jung et Eric Elkouby, actuel conseiller départemental, ont été reçus par le préfet Jean-Luc Marx dans le cadre de sa mission sur l’avenir institutionnel de l’Alsace. Les deux anciens députés lui ont dit qu’ils n’étaient pas opposés à la fusion des deux départements, sous condition que ce soit après un référendum et sans compétences additionnelles. Ils ont aussi regretté que ce débat « réveille toutes les formes de populisme et crée un sentiment angoissant autonomisant ».

D'après un nouveau sondage IFOP (cf DNA 20.2.2018) :
83% des Alsaciens veulent un retour à la région Alsace !
74% sont favorables à un fusion des deux départements et
79% se sentent toujours Alsaciens !
 
Avec de tels pourcentages, on frise l'unanimité. Aussi le gouvernement ne pourra-t-il plus continuer éternellement à faire la sourde oreille à des revendications aussi fortement exprimées : le mépris ne peut tenir lieu de politique sur le long terme. Il faudra bien qu'il fasse rapidement une offre sérieuse pour ne pas perdre définitivement tout crédit démocratique. D'ailleurs, le front anti Grand-Est, que semble constituer Bierry et Klinkert, ne cesse de se renforcer... et la moutarde commence de plus en plus à monter au nez de nombreux Alsaciens mais aussi d'élus.
 
Cependant, si une majorité d'élus semble à présent favorable à la fusion des départements, curieusement les mêmes restent plus évasifs sur le chiffre, pourtant tout aussi important, des 67% d'Alsaciens qui demandent la sortie du Grand-Est. Quand on connaît le manque chronique de courage et de pugnacité de nos élus face à Paris, ce flou ne laisse présager rien de bon ! Au final, se contenteront-ils d'un compromis bancale au sein du Grand-Est ou iront-ils jusqu'au bout de la logique de la sortie avec, en accompagnement, un statut particulier pour l'Alsace ? Difficile de le dire, les grandes manoeuvres politiciennes sont en cours ! 
 
Bernard Wittmann - 21.2.2018

https://www.francebleu.fr/infos/politique/83-des-alsaciens-veulent-un-retour-a-l-ancienne-region-alsace-1519121884